Les stations de ski, c’est un vrai business qui rapporte énormément d'argent chaque année. Remontées mécaniques, hôtellerie, restauration, location et vente d’équipement, autant d’activités qui se côtoient dans les hauts lieux montagnards.
Ils travaillent dans les stations de ski ou à la sûreté durant les vacances de Noël et durant toute la saison de ski. Ils s’occupent de gérer la qualité de la neige ou la sécurité des touristes. Beaucoup de personnel encadre les personnes venues profiter de la poudreuse.
Travailler dans l’accompagnement au loisir en montagne.
Si vous voulez être guide en haute montagne, moniteur de ski, alpin ou nordique, accompagnateur en montagne, la sécurité des personnes que vous encadrerez sera votre priorité. Pour ces fonctions, un diplôme est nécessaire : le BEES.
Le BEES, Brevet d’Etat d’Educateur Sportif vous sera indispensable pour pratiquer une activité rémunérée, car il est le diplôme central dans l’organisation du sport en France. BEES Alpinisme, BEES Escalade, BEES ski... sont accessibles après un examen probatoire tenant lieu de test d'entrée délivré par l’Etat (Ministère des sports).
Ils sont 1400 guides et aspirants guides à l’heure actuelle à être inscrits au Syndicat national des guides de montagne. Un guide peut espérer gagner entre 250 et 340 euros par journée selon la difficulté du parcours qu’il va accompagner mais aussi en fonction de sa clientèle. La majorité des guides travaille en indépendant au sein d’un Bureau ou d’une compagnie de guides, ou en traitant directement avec les clients. Il existe également des agences dédiées à l’accompagnement. Certains sont employés par des organismes de loisirs ou de tourisme mais ils ne représentent que 5 % des guides en France. Ce métier est très peu pratiqué par les femmes, puisque la proportion est d’une pour 50 guides. Pour faire ce métier, pas besoin d’être né nécessairement dans la région dans laquelle on veut pratiquer. Plus de 40 % des guides viennent au départ d’un département qui n’est pas montagnard, et une bonne proportion de ces personnes, presque la moitié, ont un niveau d’études supérieur.
Des formations existent qui peuvent durer jusqu’à sept ans pour les guides de haute montagne, qui peuvent accompagner des personnes sur des terrains dangereux. Certains passent le diplôme d’aspirant guide, qui est délivré au bout de trois ans puis après deux ans d’activité en tant qu’aspirant guide, ils continuent sur une « formation guide » de deux ans. Ce cursus particulièrement long permet de former de vrais professionnels capables d’encadrer toutes les activités de montagne.
L’alpinisme estival est au cœur du métier mais nombreux sont ceux qui diversifient leur activité tout au long de l’année, certains sont pisteurs secouristes ou responsables des pistes l’hiver, en plus de leur activité d’encadrement et de formation. Leurs aptitudes ne se limitent pas à l’accompagnement : toute l’année ils interviennent en alpinisme, ski, escalade, canyoning, randonnée et trekking.
Il faut avant tout être passionné par la nature et avoir un bon mental pour faire ce type de profession mais surtout être rigoureux et savoir évaluer le niveau des groupes que l’on encadre. Environ 4 accidents mortels surviennent chaque année en montagne, la responsabilité des guides est donc très grande.
Travailler dans le commerce de montagne
Les magasins de ski qui proposent de la location mais aussi de la vente de tout type de matériel alpin sont nombreux. Skis, chaussures de ski, vêtements adaptés selon les activités, et location de matériel en tout genre, les chaînes de magasins de ski génèrent un chiffre d’affaire annuel de plusieurs milliards d’euros.
Ces magasins proposent de nombreux services aux particuliers ce qui nécessite à chaque saison le recrutement de plusieurs centaines de skimen. Pour travailler en tant que skiman, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme particulier mais certains magasins proposent une formation CNPC qui permet d’apprendre toutes les techniques d’entretien des skis et chaussures de ski pour s’adapter aux besoins de la clientèle.
Mais le commerce de montagne est loin de s’arrêter là, chaque station propose des dizaines d’hôtels, chambres d’hôtes ou chalets aménagés qui nécessitent du personnel en entretien, restauration et en accueil, gestion des départs et des arrivées de la clientèle. Depuis 2008 l’activité économique de la montagne a repris sa croissance avec une saison particulièrement adaptée aux activités de ski. Surtout dans les hôtels de l’espace urbain, où la fréquentation touristique est stable.